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Le SOLEIL
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Le centre du Système Solaire
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Présentation
du Soleil, une étoile très banale
Nous commençons notre voyage au cœur du système
solaire. Eh oui, c'est parce qu'il se trouve beaucoup
plus près de la Terre, que le Soleil parait tellement
lumineux et plus gros
que n'importe quelle autre étoile de notre systéme.
Mais, comme toutes les étoiles, le Soleil est
une énorme sphère tournant sur elle-même. Il est
composé d'hydrogène et d'hélium. Sur cette image
grossie nous voyons que sa surface ressemble à
un chaudron de gaz incandescents et quelle est
loin d'être lisse, elle ressemble plutôt
à une peau d'orange. C'est avec une température
qui avoisine les 6 000 °C que cette partie du
Soleil, la photosphère, est la plus chaude. Des
jets de gaz chauds les
protubérances ou de matière, les spicules,
s'élèvent parfois au-dessus de la photosphère
solaire. Les points sombres qui apparaissent quelquefois
à la surface du Soleil sont appelés
taches solaires. Ces taches sont des zones
où la photosphère est percée par les lignes de
force du champ magnétique
du Soleil.
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Photo NASA
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Carte d’identité du Soleil
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Diamètre à l'équateur :
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1 391 000 km (109 fois celui de la Terre) |
Diamètre aux pôles :
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Masse :
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2 milliards de milliards de milliards de tonnes
(environ 333 000 fois celle de la Terre) |
Densité moyenne :
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1,41 (la densité de l'eau est 1) (28 % de
celle de la Terre) |
Magnitude apparente :
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-26,8
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Magnitude absolue :
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+4,83
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Pesanteur à la surface visible :
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28 fois plus forte que sur la Terre (1 kg
sur la Terre pèse 28 kg sur le Soleil) |
Rotation :
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Période de rotation à l'équateur : 25 jours
et 9 heures
Période de rotation aux pôles : 34 jours |
Age du Soleil :
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4,6 milliards d'années environ. |
Luminosité du Soleil :
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390 000 milliards de milliards de kilowatts |
Période de révolution :
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300 millions d'années |
Vitesse orbitale moyenne :
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Type spectral :
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G2V (étoile jaune naine)
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Champ magnétique général :
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10-4 tesla
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Champ magnétique tache :
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0,3 tesla
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Distance à la Terre :
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149 600 000 km environ |
Vitesse de libération :
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617,45 km/s |
Vitesse de révolution :
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220 km/s |
Atmosphère :
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hydrogène (7 3,4 %), hélium (24,9 %), traces
d'oxygène, carbone et autres éléments |
Sa lumière met pour nous parvenir :
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8 minutes 20 secondes |
Satellites
connus :
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8 /... [1] |
Température :
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-À la surface: 6000 °C en moyenne
-Dans la chromosphère elle s'élève progressivement atteignant
20 000°C
-Température interne : 15 000 000 °C (au centre) |
Ne jamais regarder le Soleil directement,
surtout avec des jumelles ou un instrument astronomique. Vous
pouvez vous brûler la rétine et rester aveugle d'un oeil.
Il est préférable de projeter l'image de l'astre sur un écran
blanc ou bien d'utiliser un filtre spécial pour son
observation.
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Anatomie du
Soleil
Au centre , le noyau est le siège des
réactions nucléaires qui alimentent l'étoile en énergie. Celle-ci
est ensuite transportée à la surface sous forme de rayonnement,
puis par convection. La photosphère est la surface lumineuse
que l'on voit habituellement. Elle apparaît souvent parsemée
de taches et par suite des mouvements désordonnés du gaz,
présente un aspect granuleux comme de la peau d'orange. Elle
est surmontée de la chromosphère et de la couronne. De petits
jets de matière, les spicules, hérissent la chromosphère,
d'où s'échappent en général de très belles
protubérances.
Les images combinées que vous pouvez voir dans cette
illustration montrent la lumière UV émise par la couronne
solaire sur une rotation solaire pleine de 27 jours en août
1996. Les images intérieures du disque solaire ont été prises
par l'instrument EIT SOHO. Les émissions externes diffuses
ont été observées par l'instrument UVCS SOHO qui crée une
"éclipse artificielle" dans la lumière ultraviolette pour
observer la couronne solaire étendue. Les régions sombres
au nord et au sud sont appelées "trous coronaux," et les astronomes
pensent qu'ils pourraient être les sources fondamentales de
la grande vitesse du vent solaire. (Information NASA/SOHO).
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Le noyau Solaire
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Photo NASA /Montage perso
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Le noyau du Soleil comporte plusieurs couches internes.
Au centre se trouve le noyau, une boule d'une température
extraordinaire d'environ 14 millions de °C et d'une
formidable pression d'environ 200 millions de fois celle
qui règne à la surface de notre Terre.
C'est là que les atomes d'hydrogène se transforment
en hélium. L'énergie obtenue par ce processus
est la source de la lumière et de la chaleur du Soleil.
L'énergie monte du noyau vers la surface tout
d'abord sous forme de rayonnements de la zone radioactive,
puis grâce aux mouvements de la matièredans la zone
de convection. Dans cette zone, des gaz chauds émergent,
puis se refroidissent et retombent vers le coeur du
Soleil. Ils se réchauffent et remontent du noyau de
nouveau, en un cycle continu. L'énergie atteint
la surface du Soleil, la photosphère, avant d'irradier
vers l'extérieur au travers de l'atmosphère du Soleil,
la chromosphère.La chromosphère et la couronne solaire
qui correspondent à l'atmosphère extérieure brillante
du Soleil, sont visibles de la Terre à l'occasion d'une
éclipse de Soleil.
Voir photos
L'image en coupe nous montre la structure interne du
Soleil. Au centre se trouve une sphère très dense où
les atomes d'hydrogène fusionnent pour former de l'hélium.
Ce processus dégage d'énormes quantités d'énergie. Il
faut environ 500 000 ans à cette énergie pour arriver
à la surface du Soleil. Par conséquent, les couches
externes du Soleil sont beaucoup plus froides qu'à
l'intérieur. La majeure partie des radiations hautement
énergétiques n'arriveront jamais à la surface.
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Son atmosphère
Le Soleil est une boule de gaz brûlants. Son principal constituant,
et de loin, c'est l'hydrogène. Mais on y retrouve aussi tous
les éléments chimiques existant sur Terre. Il y a été découvert
du gaz d'hélium, et ce 27 ans avant qu'il ne soit identifié
sur notre planète ! A notre échelle, cette boule est gigantesque,
son diamètre atteint 1391000 km ce qui correspond à 100 fois
celui de la Terre. Elle pourrait contenir presque deux fois
l'orbite de la Lune ce qui est colossal à l'échelle
humaine mais dérisoire à celle de l'univers. La lumière
que nous voyons provient d'une couche dont l'épaisseur n'atteint
même pas 300 km : la photosphère. Cette mince pellicule nous
donne l'illusion que le Soleil est limité par un bord bien
net, alors qu'en réalité il n'a pas de surface définie puisqu'il
est gazeux. Lors d'une éclipse totale du Soleil, le disque
solaire disparaît entièrement derrière la Lune pendant quelques
instants. On peut alors distinguer autour une étroite frange
rosée : la chromosphère. Et, au-delà, brille une auréole jaune
ou verdâtre, hérissée de jets irréguliers : la couronne. Chromosphère
et couronne constituent l'atmosphère du Soleil. Transparentes
et beaucoup moins lumineuses que la photosphère, elles demeurent
habituellement invisibles. La chromosphère s'élève jusqu'à
5 000 km environ au-dessus de la photosphère; la couronne
n'a pas de limite précise. Elle s'évapore progressivement
dans l'espace interplanétaire. Au niveau de la photosphère,
la température est, en moyenne, de 6 000 °C. Dans la chromosphère,
elle s'élève progressivement, atteignant 20 000 °C en son
sommet. Mais elle est encore bien plus élevée dans la couronne,
où elle dépasse les 1 000 000 °C.
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Le champ magnétique
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Montage perso
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Le champ magnétique solaire est essentiellement localisé
en dehors des taches. L'omniprésence du champ magnétique solaire
ajoute à la complexité, à la diversité et à la beauté de l'atmosphère
extérieure du Soleil. Les fortes turbulences de la zone de
convection concentre une part importante du champ magnétique
vers le dessus de la photosphère. Le rayonnement issu de la
couche immédiatement supérieure à la photosphère, appelée
chromosphère (environ 10 000 km d'épaisseur), illustre bien
ce processus. Visible pendant les éclipses totales de Soleil,
où elle apparaît comme une fine et magnifique couche de couleur
rose vif entourant le disque solaire éclipsé par la Lune,
la chromosphère est le siège d'importants jets de matière,
les spicules, qui sont projetés à des altitudes comprises
entre 6 000 et 10 000 km en quelques minutes. Les régions
proches des taches solaires sont appelées
régions actives, et les zones qui les entourent, où l'émission
de la chromosphère est uniformément répartie, sont dénommées
" plages ". Les régions actives sont le siège d'éruptions
solaires violentes. Explosions provoquées par la libération
très rapide d'énergie stockée sous forme magnétique, le mécanisme
exact demeure néanmoins inconnu. Les éruptions solaires s'accompagnent
entre autres de modifications du champ magnétique, et surtout
de la libération de particules très énergétiques, qui, en
atteignant la Terre, peuvent perturber les liaisons radio
et provoquer des aurores polaires (boréales
ou australes).
Voir image
Ces images nous montrent, les différentes
magnétosphères du Soleil et de la Terre.
La magnétosphère de la Terre protège la planète du vent
solaire, tout en se laissant pénétrer par celui-ci, au-dessus
des pôles, dans les hautes couches de l'atmosphère.
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Les protubérances
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Parfois, d'immenses régions de l'atmosphère solaire, couvrant
jusqu'à 5 milliards de kilomètres carrés, deviennent soudainement
beaucoup plus brillantes. Des bouffées intenses de rayonnements
divers tel que, rayons X, ultraviolets, infra rouge, ondes
radio etc... sont émises et on observe des mouvements de matière
solaire spectaculaires en formation d'arches, de boucles,
etc... C'est une éruption solaire. Un flot de particules chargées
électriquement est alors éjecté à grande vitesse et
en atteignant notre atmosphère, ces particules provoquent
des perturbations et permettent la formation d'aurores
boréales ou australes.
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De magnifiques arabesques de gaz
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Les taches sont reliées entre elles par des rubans de gaz
appelés protubérances. Comme dans les taches, ce gaz est relativement
froid. Les spécialistes pensent que les protubérances sont
annonciatrices d'éruptions. Elles partent de la surface du
Soleil et aboutissent dans les couches extérieures de son
atmosphère ou, comme l'on dit, de sa couronne. Les gaz, quand
ils ont atteint la couronne, émettent une lueur rouge avant
de retomber vers la surface de l'astre. Pour apercevoir ces
rubans de gaz, il faut des instruments spéciaux appelés
coronographes. Vu de face, ils ont l'air de taches sombres,
mais, quand ils se détachent sur le fond du ciel, ils nous
apparaissent sous forme d'arabesques délicates de plusieurs
dizaines de milliers de kilomètres de haut.
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Les taches Solaire
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Les taches sombres qui parsèment la surface visible du Soleil
sont les manifestations les plus connues de l'activité solaire.
Elles sont parfois si étendues qu'on peut les voir à l'œil
nu. Les Chinois les avaient déjà observées avant Jésus-Christ.
Le pasteur hollandais David Fabricius et l'astronome italien
Galilée ont été les premiers à les observer à la lunette,
en 1611. Leur nombre varie suivant un cycle de 11 ans.
Des taches fugitives : Le cycle des taches solaires n'a peut-être
pas toujours existé. C'est Galilée qui a découvert les taches
solaires en 1611. D'autres astronomes les ont également repérées.
Puis a succédé une période, de 1645 à 1715, où l'on n'a pratiquement
pas observé de taches solaires. Après cela s'est instauré
le cycle que nous connaissons actuellement. On a donné à la
période 1645 - 1715 le nom de minimum de Maunder, d'après
l'astronome qui s'est penché sur ce phénomène en 1890. Il
semblerait qu'il y ait eu d'autres périodes dans l'histoire
où les taches solaires ne se sont pas manifestées. Personne
ne sait jusqu'à présent ce qui peut expliquer ces interruptions
et redémarrages du cycle solaire.
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Les aurores boréales
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L'activité du Soleil projette dans toutes les directions
de minuscules parcelles de matière. Ces particules,
qui portent des charges électriques, se déplacent
à une vitesse d'environ 400 km à l'heure. Elles
constituent ce qu'on appelle le vent solaire.
Ce vent traverse l'espace, baignant les différentes
planètes du système solaire. Quand il parvient
à la Terre, il heurte les couches supérieures
de son atmosphère, principalement au-dessus des
pôles Nord et Sud. L'énergie produite par le choc
se manifeste sous forme de lumière : les aurores
boréales et australes. L'obscurité des
nuits polaires est alors atténuée par des rayons
de lumière entrelacés et des rideaux
lumineux en mouvement dans le ciel. Dans les périodes
d'activité solaire intense, ces aurores boréales
peuvent devenir visibles dans des régions éloignées
des pôles.
Voir image
Ces images, fragments de photos d'aurores boréales prises
au-dessus de l'Alaska, nous permettent de voir un rendu des
jeux de formes et de couleurs qu'elles déploient dans le ciel
nordique. Quand ces aurores ont lieu dans l'hémisphère Sud,
on leur donne naturellement le nom d'aurores australes.
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