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LES MOTS DE L'ASTRONOMIE

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L'astronomie est une discipline scientifique qui utilise donc souvent des termes scientifiques :pour le débutant, il y a là tout un charabia qui peut effrayer. Mais derrière chacun de ces mots qui font peur se trouve en général un phénomène céleste tout bête. Nous allons vous faire découvrir ces mots en douceur, sans prise de tête.. et vous aider, ce faisant, à réussir en beauté vos observations du ciel. Pour commencer, nous vous proposons d'ouvrir la page des éphémérides mensuelles du club d'astronomie : nous allons, pas à pas, expliciter chacun des termes techniques que nous y rencontrerons.

D'après un tableau de Vermeer

TEMPS UNIVERSEL ET TEMPS LEGAL :

Les phénomènes célestes se produisent généralement à des heures bien précises. Celles-ci sont toujours exprimées en TU, ces lettres signifiant Temps Universel. Le TU permet aux astronomes, mais aussi aux marins et aux pilotes d'avion, de s'affranchir des heures locales qui changent selon votre lieu : vous l'avez appris à l'école, la Terre sur elle-même en 24 H et quand il fait midi chez vous, il fait nuit de l'autre côté du globe. Il y a donc un décalage horaire.

Même à l'intérieur de la France, ce décalage horaire existe : il s'écoule environ 1 heure entre le moment où le Soleil se lève à Brest et à Strasbourg. L'invention des fuseaux horaires a déjà permis de simplifier un peu les choses : tous les pays d'un même fuseau emploient la même heure, ce qui est quand même plus pratique pour être sûr de ne pas rater son train. C'est l'heure légale. Mais il y a quand même 24 fuseaux horaires sur la Terre et par conséquent 24 horaires différents.

Les fuseaux horaires du monde

Pour être sûrs de ne pas se tromper dans leurs calculs et dans leurs rendez-vous avec les étoiles, les astronomes utilisent uniquement l'heure de l'observatoire royal de Greenwich, en Grande-Bretagne : c'est le Temps Universel.

Faire la conversion avec l'heure légale française qu'indique votre montre, est une opération toute bête :

en hiver : TU = heure d'hiver - 1 heure

en été : TU = heure d'été - 2 heures

Les montres molles de Salvador Dali

 

ELONGATION SOLAIRE :

Dans les éphémérides, on peut lire des choses du genre : "Vénus atteint son élongation maximale à 46,5° à l'ouest du Soleil , le 28 octobre 2007. " Elongation ? Kesaco ? C'est la distance apparente qui sépare dans le ciel une planète et le Soleil.

Dessin ASCT-astronomie / Ph. Ledoux

Cette distance apparente est un angle, qui se mesure par conséquent en degrés. L'élongation solaire d'une planète correspond à l'angle qui existe entre la Terre, cette planète et le Soleil..

Dessin ASCT-astronomie / Ph. Ledoux

Plus l'élongation solaire est faible, et plus l'angle entre le Soleil, la Terre et la planète est faible, ce qui a pour conséquence de noyer la planète dans l'éclat intense du Soleil et de la rendre difficilement observable. A l'inverse, une élongation maximale permet de voir cette planète au mieux : c'est le bon moment pour sortir le télescope !

DES DEGRES DANS LE CIEL :

L'observateur peut mesurer la distance apparente entre les différentes étoiles dans le ciel en se servant d'angles. La main d'un astronome amateur est un outil rudimentaire mais efficace pour estimer ces angles.

Photos ASCT-astronomie / Ph. Ledoux

En l'honneur des Babyloniens de l'Antiquité qui ont inventé les degrés, les astronomes modernes ont conservé le mode de calcul qu'utilisaient les babyloniens, à savoir une base sexagésimale, où les unités sont subdivisées en 60 sous-unités.

Les degrés sont ainsi subdivisés en 60 minutes d'arc (également appelées arcminutes) et chaque minute d'arc est à son tour divisée en 60 secondes d'arc. Le symbole du degré est °, le symbole de la minute d'arc est ', le symbole de la seconde d'arc est ".

Là où les choses deviennent un peu biscornues, c'est lorsqu'on se met à mélanger le système sexagésimal des Babyloniens avec le système décimal moderne : ainsi, lorsque vous lirez dans les éphémérides que la planète X et l'étoile Y sont distantes dans le ciel de 1 arcminute, ou de 1,067 degré, celà veut dire exactement la même chose... de la même façon, vous avez le droit d'écrire indifféremment 1,1° ou bien 1° 6' d'arc. C'est la même chose, écrite à la sauce babylonienne puis à la sauce moderne.

LE DIAMETRE APPARENT :

Le diamètre apparent (également appelé diamètre angulaire) d'une planète est l'angle sous lequel l'observateur voit celle-ci depuis la Terre

Le diamètre apparent d'une planète dans votre ciel ne dépend que de la combinaison des deux paramètres suivants :

--- la taille réelle de l'astre. Plus cette taille est importante et plus le diamètre apparent de l'astre vous semblera grand.

--- la distance de l'astre. Plus il est éloigné de la Terre et plus son diamètre apparent dans le ciel vous semblera petit.

Si nous prenons l'exemple de la planète Mars, nous savons qu'elle s'approche plus ou moins près de la Terre au fil de ses mouvements sur son orbite et celà influence grandement son diamètre apparent dans le ciel comme le montre l'illustration ci-dessous. Pour l'astronome amateur, plus le diamètre apparent est élevé et mieux vous distinguerez au télescopes les détails de la surface de cette planète.

Simulation ASCT-astronomie / Ph. Ledoux à partir du site de la NASA / JPL

APOGEE ET PERIGEE :

L'influence de la distance d'un astre sur son diamètre apparent dans notre ciel est parfaitement illustré par notre bonne vieille Lune dont l'orbite autour de la Terre n'est pas un cercle mais une ellipse. De ce fait, la distance Terre-Lune change régulièrement. Lorsqu'elle est au point de son orbite le plus éloigné de la Terre, les astronomes disent qu'elle est à l'apogée. Et lorsqu'elle est au plus près de la Terre, les astronomes disent qu'elle est au périgée.

La Lune au plus loin de la Terre
La Lune au plus près de la Terre
Dessins ASCT-astronomie / Ph. Ledoux

Entre son passage au périgée et son passage à l'apogée, le diamètre apparent de la Lune dans le ciel change : deux simples photos de la Pleine Lune suffisent à le prouver.

Photos Laurent Laveder

Autre phénomène à prendre en compte : l'effet de la Lune sur les marées. Lors du passage au périgée, la force d'attraction de la Lune se fait plus fortement sentir et les marées sont plus importantes que lorsque la Lune est située à son apogée.

Photo ASCT-astronomie / Ph. Ledoux

L'ECLIPTIQUE

Aaaarrrhhh, quel nom barbare ! Derrière ce terme technique se cache une ligne imaginaire que les astronomes dessinent dans le ciel : le plan de l'orbite que parcoure la Terre autour du Soleil, avec les étoiles et les constellations en arrière-plan.

Dessin ASCT-astronomie / Ph. Ledoux

Sur la carte du ciel ci-dessous, montrant l'horizon sud le soir lors du mois de septembre, nous vous avons matérialisé par une ligne verte la ligne de l'écliptique :

Dessin ASCT-astronomie / Ph. Ledoux

Au fil des saisons, la ligne de l'écliptique se déplace dans le ciel, comme le montrent les schémas ci-dessous, représentant l'horizon sud en soirée :

L'écliptique en décembre, en direction du sud
L'écliptique en mars, en direction du sud
L'écliptique en juin, en direction du sud
Dessin ASCT-astronomie / Ph. Ledoux

En regardant attentivement les schémas ci-dessus, vous constaterez qu'en mars et en décembre, l'écliptique monte très haut dans le ciel du soir. Inversement, en septembre, la ligne de l'écliptique est désespérément scotchée au ras des pâquerettes, là où stagnent le plus souvent brumes et turbulences des couches basses de l'atmosphère terrestre. L'observation des astres situés à proximité de l'écliptique est donc nettement meilleure, le soir, en hiver et au printemps.

Hors, grosso modo, toutes les autres planètes du système solaire tournent sur des orbites qui sont à peu près dans le même plan que celle de la Terre.

Dessin ASCT-astronomie / Ph. Ledoux

Pour cette raison, toutes les planètes semblent cheminer dans le ciel d'un observateur à peu près le long de la ligne de l'écliptique. L'écliptique, c'est la ligne magique pour repérer les planètes ! Un petit dessin en disant plus long qu'un grand discours, jetez donc un coup d'oeil sur le schéma ci-dessous, représentant la position des planètes et de l'écliptique en septembre 2007.

Dessin ASCT-astronomie / Ph. Ledoux
 

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