Les planètes visibles a l'oeil nu durant le mois.

 

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EPHEMERIDES DU MOIS

Pour la région de Toussaint et de ses alentours

Création des éphémérides dimanche 30 septembre, 2012

Pour disposer de la carte du ciel au-dessus de votre jardin, connectez-vous sur le site Stelvision : il vous suffit d’entrer votre code postal, la date choisie et zou, c’est parti mon kiki Vous trouverez également sur ce site un simulateur de télescope qui vous donnera une bonne idée de la vision que peut vous procurer votre instrument.

PENSEZ A VOUS SERVIR DE VOS MAINS

Dans les pages qui suivent, les distances apparentes qui séparent les astres dans le ciel au-dessus de votre jardin sont exprimées en écarts angulaires et, comme tout angle qui se respecte, sont calculées en degrés. Pour estimer rapidement ces angles, servez-vous de vos mains. C’est assez approximatif, mais çà marche !

Par ailleurs, notez que toutes les heures des éphémérides ci-dessous sont données en Temps Universel (TU). Ajoutez 1 heure pour convertir en heure d’hiver et 2 heures pour convertir en heure d'été.

LES PLANETES VISIBLES A L'OEIL NU DURANT LE MOIS :

Visible(s) le soir : Mars
Visible(s) la nuit : Jupiter
Visible(s) le matin : Vénus

Inobservable : Mercure  , Saturne

 
Mercure :

- Mercure demeure totalement inobservable durant l'intégralité du mois.

Vénus :

- Elle se lève trois heures et quarante minutes avant le Soleil le 1er et un peu plus de trois heures avant le 31. Son élongation solaire diminue de 7° dans le mois, mais l'orientation de l'écliptique reste favorable aux observateurs des latitudes européennes. Le diamètre apparent de Vénus a fondu depuis septembre et, dans une lunette avec un grossissement d'une centaine de fois, ce n'est plus qu'une petite bille gibbeuse de 15" d’arc. Son éclat (magnitude - 4,1) reste cependant impressionnant dans le ciel nocturne et il accroche irrésistiblement le regard au­-dessus de l'horizon est.  

L’élongation solaire d’une planète
Mars :

- Le redressement de l'écliptique compense la perte d'élongation de la planète Mars, qui se couche un peu moins de deux heures après le Soleil durant tout le mois. Elle semble glisser parallèlement à l'horizon, passant de la constellation de la Balance au Scorpion, puis au sud d'Ophiuchus.

Jupiter :

- Elle se lève trois heures après le coucher du Soleil le 1er et un peu moins de deux heures après le 31. Elle reste longtemps dans le ciel durant la nuit et est encore visible à l'aube loin au-dessus de l'horizon ouest-sud-ouest. Son éclat ne cesse de croître (magnitude - 2,7) et son diamètre apparent équatorial est pratiquement de 47" le 31, pour 43,8" de diamètre apparent polaire. Le 4, cette géante entame sa boucle de rétrogradation annuelle, deux mois avant son passage à l'opposition du 3 décembre prochain. Sa position dans la constellation du Taureau lui permet de passer au méridien en cours de nuit à plus de 65° de hauteur au-dessus de l’horizon et donc largement au-dessus des zones les plus turbulentes et polluées du ciel normand. Les conditions d'observation visuelle et de photographie devraient donc être exceptionnellement bonnes.
Une simple lunette de 60 mm de diamètre suffit pour suivre le ballet quotidien de ses quatre principales lunes. Les plus belles configurations éclipses, passage de l’ombre d’un satellite devant le disque de Juju, etc…) sont signalées plus loin, dans les éphémérides au jour le jour.

Aspect de Jupiter aux jumelles/ photoPh. Ledoux – ASCT astronomie

Les grandes bandes nuageuses tropicales et les tourbillons de son atmosphère tumultueuse sont visibles dans un télescope d’au moins de 114 mm de diamètre.

Nomenclature internationale des bandes nuageuses de Jupiter

Pour l'observation visuelle de la Grande Tache Rouge, un instrument de plus de 100 mm est nécessaire. Vous trouverez ci-dessous les heures de passage de la Grande Tache Rouge au méridien central de Jupiter, c'est à dire au méridien 0°, qui fait face à l'observateur terrestre.

Pour en savoir plus sur l’observation de Jupiter dans un télescope d’amateur, consultez notre dossier spécial.

Saturne :

- Inobservable ce mois-ci.

Uranus, dans la constellation des Poissons est toujours bien placée pour l'observation, après son passage en opposition le 29 septembre.

Positions respectives du Soleil, de la Terre et d’Uranus lors de l’opposition

Uranus est repérable à l'oeil nu dans un très bon ciel  au-dessus de l'horizon sud en milieu de nuit à plus de 45° de hauteur.

Dans une lunette ou un télescope, son disque de 3,7" affiche une teinte légèrement turquoise. Uranus se situe actuellement à 2,852 milliards de kilomètres de la Terre, soit plus de deux heures et demie à la vitesse de la lumière.

Neptune est dans le Verseau et il faut un télescope pour la repérer.

LA STATION SPATIALE INTERNATIONALE

La Station spatiale internationale (ISS) est observable en France métropolitaine à l’aube jusqu’au 4 octobre, puis le soir à partir du 10 octobre.

L'éclat de l'ISS est suffisamment puissant lors des meilleurs passages pour qu'elle soit visible dans un ciel bleu avant même le coucher du Soleil ou peu après son lever ; le site Heavens-Above annonce ce genre de passages. Vous trouverez un mode d’emploi en français sur le site Internet de Guillaume Cannat, l’auteur du Guide du ciel, pour vous guider dans votre navigation sur Heavens-Above.
 

LES EPHEMERIDES AU JOUR LE JOUR :

Le 1er :

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Le 2 :

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Le 3 :

- Le 3 : Conjonction entre Vénus et Régulus. En Europe, à l'orée de l'aube, Vénus et Régulus sont à 10' d’arc l'une de l'autre, soit moins d'un tiers du diamètre appa­rent de la Lune: il s'agit de la proximité apparente la plus forte de l'année entre une planète et une étoile aussi brillante. Ce superbe rapprochement est à observer à l'oeil nu et aux instruments. Vénus est 150 fois plus éclatante que l'étoile principale de la constellation du Lion et ces deux astres sont faciles à voir, même en pleine ville, loin au-dessus de l'horizon est. A l'oeil nu, l'impression sera de voir ces deux points lumineux se toucher, ce qui accentue encore l'énorme différence d'éclat entre l'étoile principale du Taureau et la planète. Ce rap­prochement devrait vous permettre de noter le contraste de couleur entre ces deux astres : l'éclat vénusien apparaîtra d'autant plus jaune que Régulus est d'un blanc-bleu très pur.

Cette rencontre matinale, visible aussi bien en ville que dans les meilleurs sites, mérite d'être observée avec un télescope et un grossisse­ment de plusieurs dizaines de fois. L'éclat des deux protagonistes sera somptueux et les couleurs, parfois délicates à saisir pour un œil peu entraîné à l’observation astronomique, seront alors évi­dentes. Avec un instrument, vous pourrez également poursuivre l'observation de cette paire après le lever du Soleil, jusqu'au moment de leur plus grand rapprochement. Véritable point d'ancrage lumineux, Vénus vous permettra alors de voir une deuxième étoile en plein jour !
Maximum d'éclat de l'étoile Delta Cephei à 2 h. Sa magnitude varie de 3,5 à 4,4 au cours d'un cycle de 5,366 jours. Les autres maxima du mois se produisent le 9 à 10 h, le 14 à 19 h, le 20 à 4 h, le 25 à 13 h et le 30 à 22 h.
Située au sud de la constellation de Céphée, Delta Cephei est le prototype des céphéides, ces étoiles géantes variables dont la période est strictement liée à la luminosité. Cette caractéristique physique a permis aux astronomes de les utiliser pour déterminer la distance d’autres galaxies dans lesquelles on les a Identifiées. Delta Cephei passe de la magnitude 3,5 à 4,4 au cours d’un cycle d’une régularité métronomique de 5 jours 8 heures 47 minutes et 32 secondes ; sa baisse de luminosité est un peu plus lente que sa remontée qui s’effectue en un peu moins de deux jours. Comparez son éclat à celui des étoiles qui l’entourent et dont la magnitude est indiquée sur le schéma voisin. Delta Cephei est une étoile supergéante, près de cinq fois plus massive et 2000 fois plus lumineuse que le Soleil, dont le diamètre réel doit être proche de 40 fois celui de notre étoile, soit plus de 55 millions de kilomètres.

Le 4 :

- Le 4 : Conjonction entre la Lune et les Pléiades à  11 h 55 m (séparation : 4,4°). Avant l'aube, retrouvez la Lune en phase gibbeuse à proximité des Pléiades. Il faut cacher l'éclat lunaire ou utiliser des jumelles pour parvenir à distinguer le scintillement des étoiles de ce bel amas, surnommé les 7 soeurs célestes.

Le 5 :

- Le 5 : Conjonction entre la Lune et Aldébaran, l’étoile principale de la constellation du Taureau, à 9 h 20 m ; Aldébaran se situe à 4,3° au sud de la Lune.
Conjonction entre la Lune et Jupiter à 20 h 57 m ; Jupiter se situe à 0,9° au nord de la Lune. Essayez d'observer ces deux astres lors de leur lever vers 21 h au ras de l'horizon est-nord-est. Ils tiennent aisément dans le même champ dans un télescope ou une lunette avec un grossissement de quelques dizaines de fois et cela vous permettra d'apprécier un superbe spectacle céleste !

Dans la nuit du 5 au 6, à 22 h 47 m, l'étoile 106 Tau, de la constellation du Taureau (magnitude 5,3) est occultée par la Lune. Les deux astres sont alors à 21° au-dessus de l'horizon et la fraction éclairée de notre satellite est de 72 %. Elle réapparaît à 23 h 53 m. Notez que ces horaires ont été calculés pour Toussaint et Fécamp : si vous observez depuis un autre endroit, ils peuvent varier de plusieurs minutes. Par précaution, commencez vos observations un peu avant l’heure indiquée.

Le 6 :

- Le 6 : Conjonction entre la Lune et l’astéroïde Vesta à 14 h 34 m ; Vesta se situe à 3,4° au sud de la Lune.

Le 7 :

- Le 7 : À 1 h 35 m, l'étoile 62-chi2 Ori, de la constellation d’Orion (magnitude 4,6) est occultée par la Lune. Les deux astres sont alors à près de 40° au-dessus de l'horizon et la fraction éclairée de notre satellite est de 62 %. Elle réapparaît à 2 h 47 m. Notez que ces horaires ont été calculés pour Toussaint et Fécamp : si vous observez depuis un autre endroit, ils peuvent varier de plusieurs minutes. Par précaution, commencez vos observations un peu avant l’heure indiquée
Minimum d'éclat de l'étoile variable Algol de Persée (Bêta Persei) à 3 h ; sa magnitude est proche de 3,3. Les autres minima du mois se produisent le 10 à 0 h, le 12 à 21 h, le 27 à 5 h et le 30 à 2 h.
A son maximum, l'éclat d'Algol est proche de la magnitude 2,1, ce qui est suffisant pour qu'elle soit bien visible à l'œil nu, même dans des ciels urbains médiocres. Il est ainsi possible de suivre sa variation depuis une fenêtre ou un balcon, soir après soir. Vous pouvez comparer l'éclat d'Algol à tout moment avec celui de la toute proche Almach (= Gamma Andromède) qui reste stable à 2,1, ou avec celui d'Epsilon Persée, qui est de 2,9. Algol est la première étoile variable que les astronomes soient parvenus à identifier.

Ce même jour, conjonction entre la Lune et la planète naine Cérès à 4 h 33 m ; Cérès se situe à 0,9° au nord de la Lune.

Le 8 :

- Le 8 : Dernier Quartier de Lune à 7 h 34 m.
Maximum à ne pas rater de l'essaim météoritique des Draconides  ou Giacobinides, dont la période d'activité s'étend du 6 au 10 octobre. Taux horaire moyen : d'aucune à plusieurs centaines d'étoiles filantes ; en 2002, ce taux a atteint 80 au japon. Les Draconides sont lentes : leur vitesse de pénétration dans l'atmosphère est de 20 km/s. Le radiant se situe juste à côté de la tête du Dragon ; il est donc circumpolaire en France métropolitaine, mais vous le trouverez plus haut dans le ciel au début et en fin de nuit. Associé à la comète 21 P Giacobini-Zinner (période de 6,62 années) ; passée au périhélie le 11 février 2012 - d'où son double nom ! -, cet essaim, pratiquement inexistant en temps normal, peut faire preuve d'une activité extraordinaire lorsque la comète repasse à proximité du Soleil. En 1998, un bon mois avant le passage de cette comète, les observateurs japonais ont eu la chance de profiter d'un maximum exceptionnel, avec près de 700 étoiles filantes par heure pendant deux heures ; le maximum était annoncé pour 21 h le 8, mais le superbe pic enregistré au japon s'est produit bien plus tôt ce même jour, entre 13 h et 14 h, en un point que la Terre atteindra cette année. Le 8 à 3 h 18 m. En 2005, un sursaut a été observé en Asie et dans l'est de l'Europe, avec un taux proche de 150 autour d’un point que la Terre atteindra cette année le 8 à 12 h 11 m. Il semble très délicat de fixer précisément la date du maximum de cet essaim qui, entre 1933 et 1985, a vu son radiant dériver de près de 2°. Il est donc conseillé de surveiller les Draconides pendant les nuits du 8 au 10 pour avoir une chance de saisir un éventuel pic. En 2011, deux nets sursauts d'activité (taux proche de 300) ont été observés au début de la nuit du 8 au 9.

Le 9 :

- Le 9 : Callisto, l’un des 4 principaux stallites de Jupiter, passe à 0 h en conjonction inférieure au pôle sud de la planète géante.

Le 10 :

- Le 10 : À 1 h 24 m, l'étoile HD 72 505 (Cnc - magnitude 6,3) réapparaît après son occultation par la Lune. Les deux astres sont alors à 12° au-dessus de l'horizon et la fraction éclairée de notre satellite est de 33 %.
À 5 h 40 m, l'étoile 45 Cnc (Cnc - magnitude 5,6) est occultée par la Lune. Les deux astres sont alors à 46° au-dessus de l'horizon et la fraction éclairée de notre satellite est de 31%. Notez que ces horaires ont été calculés pour Toussaint et Fécamp : si vous observez depuis un autre endroit, ils peuvent varier de plusieurs minutes. Par précaution, commencez vos observations un peu avant l’heure indiquée
Ce même jour, minimum d'éclat de l'étoile variable Sheliak (Bêta Lyrae) à 17 h. Sa magnitude varie de 3,3 à 4,3 au cours d'un cycle de 12,941 jours. L'autre minimum du mois se produit le 23 à 15 h.
Bien que l'éclat apparent de Sheliak ne soit pas exceptionnel, il est facile de suivre ses variations à l'oeil nu en le comparant à celui des étoiles voisines de la de la Lyre. Elle passe de la magnitude 3,3 à 4,3 selon une période de 12,941 jours. Dans la réalité, l'astre que nous appelons Sheliak englobe deux étoiles qui forment un système binaire, c'est-à-dire qu'elles tournent l'une autour de l'autre. D'après les mesures effectuées par le satellite européen Hipparcos, elles se situent à plus de 880 années-lumière de nous et émettent deux mille fois plus de lumière que le Soleil ! La plus grosse des deux étoiles est une géante bleue avec une température de surface de l'ordre de 13 000 degrés Kelvin (pour mémoire, 0 degré Kelvin = - 273, 15 degrés Celsius). L'autre étoile, est un peu plus petite, tout en restant plus imposante que notre Soleil et sa température est estimée à 8 000 K. Le plan de l'orbite de ces étoiles étant incliné par rapport à notre ligne de vision, elles passent régulièrement l'une devant l'autre, ce qui entraîne les variations d'éclats que nous percevons à l'oeil nu. La plus grosse  éclipse totalement sa compagne ce qui provoque le minimum d’éclat à la magnitude 4,3 d'aujourd'hui; la moins grosse n'éclipse que partiellement l'autre, ce qui provoque un second minimum proche de la magnitude 3,8 près de 6,5 jours après le premier.

Le 11 :

- Le 11 : Période de libration minimale en longitude et maximale en latitude pour la Lune. À ne pas rater le long du terminateur : les cratères Aristarque, Herodote, Gassendi, Mersenius, Doppelmayer et Schiller.

Pour retrouver votre chemin parmi le fouillis des cratères de la Lune, téléchargez gratuitement le magnifique Atlas Virtuel de la Lunede Christian Legrand et Patrick Chevalley. Et pour en savoir un peu plus sur les librations de la Lune, consultez notre page qui explique ce curieux phénomène de balancement de la Lune sur son orbite.
A 2 h 34 m, l'étoile 2-oméga Leo de la constellation du Lion (magnitude 5,4) est occultée par la Lune. Les deux astres sont alors à 11° au-dessus de l'horizon et la fraction éclairée de notre satellite est de 23 %. Elle réapparaît à 3 h 34 m. Notez que ces horaires ont été calculés pour Toussaint et Fécamp : si vous observez depuis un autre endroit, ils peuvent varier de plusieurs minutes. Par précaution, commencez vos observations un peu avant l’heure indiquée.
Conjonction entre la Lune et Régulus, l’étoile principale de la constellation du Lion, à 23 h 11 m ; Régulus se situe à 6° au nord de la Lune.

Le 12 :

- Le 12 : Conjonction entre la Lune et Vénus à 19 h 10 m ; Vénus se situe à 6,3° au nord de la Lune. Du 11 au 13 à l'aube, la descente du croissant lunaire le long de la constellation du Lion est d'autant plus belle que Vénus brille comme un phare dans les pattes du céleste félin.

Le 13 :

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Le 14 :

- Le 14 : Ce matin à l'aube, guettez à l'oeil nu un fin croissant lunaire de 2,5 %. À 5 h 15 m, il est âgé de 31 heures avant la Nouvelle Lune ; il se situe à 3° de hauteur et à 101° d'azimut, alors que le Soleil se situe à 11° sous l'horizon est. Vénus domine le croissant de plus de 22°.

Le 15 :

- Le 15 : Nouvelle Lune à 12 h 03 m.
Mars passe à moins de 1° de l'amas globulaire d’étoiles Messier 80, dans la constellation du Scorpion. Rendez-vous très délicat à voir aux jumelles en Europe, une heure et quart après le départ du Soleil, au-dessus de l'horizon sud-ouest.

Le 16 :

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Le 17 :

- Le 17 : Callisto, l’un des 4 principaux satellites de Jupiter, passe à 6 h en conjonction supérieure au pôle nord de la planète géante.

Le 18 :

- Le 18 : Conjonction entre la Lune et Mars à 13 h 08 m ; Mars se situe à 2° au sud de la Lune. Une heure après le départ du Soleil, tentez de repérer la planète Mars et l’étoile Antarès non loin du croissant lunaire, juste au-dessus de l'horizon sud-ouest. La conjonction entre la Lune et Antarès, l’étoile principale de la constellation du Scorpion, a lieu à 15 h 08 m ; Antarès se situe alors à 5,8° au sud de la Lune.

Le 19 :

- Le 19 : À 18 h 01 m, l'étoile HD 160 042, de la constellation d’Ophiuchus (magnitude 6,2) est occultée par la Lune. Les deux astres sont alors à 12° au-dessus de l'horizon et la fraction éclairée de notre satellite est de 24 %. Elle réapparaît à 18 h 37 m. Notez que ces horaires ont été calculés pour Toussaint et Fécamp : si vous observez depuis un autre endroit, ils peuvent varier de plusieurs minutes. Par précaution, commencez vos observations un peu avant l’heure indiquée.

Le 20 :

- Le 20 : Conjonction entre la planète Mars et l’étoile Antarès ; Antarès se situe à 3,6° au sud de Mars. La planète rouge et sa rivale stellaire sont côte à côte au-dessus de l'horizon sud-ouest. Malgré sa distance, Antarès est actuellement plus brillante que notre petite soeur martienne.

Le 21 :

- Le 21 : Maximum de l'essaim météoritique des Orionides (ORI), dont la période d'activité s'étend du 2 octobre.
au 7 novembre. Les Orionides sont le pendant automnal des Êta Aquarides du printemps. La Terre coupe en effet par deux fois chaque année l'orbite de cet essaim. Les poussières qui donnent naissance aux Orionides ont donc elles aussi été perdues il y a plusieurs millénaires par la comète 1 P Halley (période de 76 années ; dernier passage au périhélie en février 1986). Les étoiles filantes sont très rapides, brillantes, et laissent dans près de 45 % des cas des traces perceptibles pendant plusieurs secondes. Moins riches que l'essaim des Êta Aquarides, les Orionides ne donnent généralement qu'une trentaine d'étoiles filantes par heure au lieu d'une cinquantaine ; elles sont cependant mieux placées pour l'observation dans l'hémisphère Nord. Le radiant se déplace des confins de la constellation d'Orion au coeur des Gémeaux. N'hésitez pas à surveiller cet essaim pendant plusieurs nuits avant et après la date du maximum habituel, car d'autres petits pics ont été signalés ces dernières années, notamment un vers le 17-18. Le radiant est parfaitement placé au-dessus de l'horizon sud en fin de nuit pour les observateurs européens.

Premier Quartier de Lune à 3 h 32 m.

Le 22 :

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Le 23 :

- Le 23 : C’est aujourd’hui que les astrologues et les marchands d’horoscopes de tout poil, comme Paco Rabanne ou Elisabeth Tessier vous annoncent que le Soleil entre dans le signe astrologique du Scorpion mais, dans la réalité, il est dans la constellation de la Vierge pour encore une semaine... Dur dur le métier de charlatan... Bien entendu, il ne faut pas prendre l'expression “le Soleil entre...” au pied de la lettre ! Notre étoile ne se déplace pas réellement d'une constellation à l'autre. c'est le mouvement continuel de la Terre autour du Soleil qui entraîne un déplacement apparent de celui-ci devant les constellations du zodiaque.

Le 24 :

- Le 24 : Période de libration maximale en longitude et minimale en latitude pour la Lune. À ne pas rater le long du terminateur : les monts Recti et des Carpathes, le cratère Lambert, Copernic, Reinhold, Lansberg, Fra Mauro, Bouillaud et Longomontanus.

Pour retrouver votre chemin parmi le fouillis des cratères de la Lune, téléchargez gratuitement le magnifique Atlas Virtuel de la Lunede Christian Legrand et Patrick Chevalley. Et pour en savoir un peu plus sur les librations de la Lune, consultez notre page qui explique ce curieux phénomène de balancement de la Lune sur son orbite.
Conjonction entre la Lune et Neptune à 15 h 54 m ; Neptune se situe à 6,2° au sud de la Lune.
À 23 h 25 m, l'étoile 51 Aqr, de la constellation du Verseau (magnitude 5,8) est occultée par la Lune. Les deux astres sont alors à 21° au-dessus de l'horizon et la fraction éclairée de notre satellite est de 78 %. Elle réapparaît à 0 h 20 m. Notez que ces horaires ont été calculés pour Toussaint et Fécamp : si vous observez depuis un autre endroit, ils peuvent varier de plusieurs minutes. Par précaution, commencez vos observations un peu avant l’heure indiquée.

Le 25 :

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Le 26 :

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Le 27 :

- Le 27 : conjonction entre entre la Lune et Uranus à 10 h 01 m ; Uranus se situe à 5,1° au sud de la Lune.

Le 28 :

- Le 28 : Le passage à l'heure d'hiver intervient le dernier dimanche d'octobre : à 3 heures du matin il sera 2 heures.

Le 29 :

- Le 29 : Pleine Lune à 19 h 50 m.
Dans la soirée du 29 octobre, il y a une chance de voir depuis la Normandie l’astéroïde Bitias occulter une minuscule étoile de magnitude 12,6 (oui, c’est vrai, çà ne fait pas bezef…) dans la constellation de Pegase, à 38° de  hauteur au-dessus de l’horizon fécampois, entre 17 h 41 m TU et 17 h 58 m TU. Toussaint se trouve dans la zone d’où ce phénomène sera peut-être visible, sachant que la prévision de ce type d’évènement n’est pas parfaitement fiable en raison des nombreuses incertitudes qui entachent les calculs des orbites des astéroïdes. Pour plus de détails, consultez le site Internet d’Eric Frappa.

Le 30 :

- Le 30 : Le Soleil entre dans la constellation de la Balance (217,70°).

Le 31 :

- Le 31 : Conjonction entre la Lune et les Pléiades à 18 h 49 m (séparation : 4,5°).

La Lune de ce mois

Dernier Quartier : le 8 octobre

Nouvelle Lune : le 15 octobre

Premier Quartier : le 22 octobre

Pleine Lune : le 29 octobre